Aims were to assess: (1) the relationships between oxygen pulse and areteriovenous oxygen difference; and (2) the reproducibility of cardiac output and stroke volume values during submaximal and maximal exercises.
Twelve healthy male participated in the study. They were tested on five occasions, separated by periods of 3 days. After tests familiarization, they performed a duplicate progressive maximal exercise on a cycle ergometer to measure maximal oxygen uptake, maximal aerobic power, maximal cardiac output, maximal Stroke Volume and maximal Heart rate. At the fourth and fifth visits, subjects performed two graded submaximal physical exercises. Values collected during duplicated submaximal and maximal exercises were used for the assessment of the reliability of cardiovascular measurements.
We found no significant differences between cardiac output and stroke volume values in both first and second trial. All coefficients of variation were under 10% and intra class correlation coefficients values were high than 0.90 during submaximal and maximal exercises. The linear regression analyses indicated high r-squared between oxygen pulse and areteriovenous oxygen difference until 50% of maximal aerobic power. However, at 60% and 100% of maximal aerobic power, this relationship was not found. We found significant increases of stroke volume (P < 0.05) between each two successive bouts from rest until 40% of maximal aerobic power, after that, stroke volume values were stabilized. In contrast, we found a progressive increase of oxygen pulse (P < 0.05) and areteriovenous oxygen difference (P < 0.05) from rest until maximal exercise.
Using the impedance device, cardiac output and stroke volume values were reproducible during submaximal and maximal exercises. Oxygen pulse could be a predictor of arteriovenous oxygen difference during submaximal exercise (until 50% of the maximal aerobic power) in healthy subjects.
Objectifs étaient (1) d’étudier la relation entre le pouls d’oxygène et la différence artérioveneuse en oxygène ; et (2) de vérifier la reproductibilité du débit cardiaque et du volume d’éjection systolique durant les exercices progressifs sous maximaux et maximaux chez des sujets sains.
L’étude a porté sur 12 sujets. Ils ont été testés à cinq occasions, séparées par des périodes de trois jours. Après les séances de familiarisation, chaque sujet a effectué un double exercice progressif maximal sur ergocycle afin de mesurer la consommation maximale d’oxygène, la puissance maximale aérobie, le débit cardiaque maximal, le volume d’éjection systolique maximal et la fréquence cardiaque. Lors du quatrième et cinquième visites, les sujets ont effectué deux exercices progressifs sous-maximaux. Les valeurs mesurées lors des exercices progressifs sous-maximaux et maximaux ont été utilisées pour vérifier la reproductibilité des mesures cardiovasculaires.
Aucune différence significative n’a été observée entre les valeurs du débit cardiaque et du volume d’éjection systolique mesurées dans les premiers et deuxièmes essais. Tous les coefficients de variation étaient inférieurs à 10 % et tous les coefficients de corrélation intra-classes étaient supérieurs à 0,90 pour les exercices progressifs sous-maximaux et maximaux. Les régressions linéaires ont révélé un r-carré élevé (supérieur à 50 %) entre le pouls d’oxygène et la différence artérioveneuse en oxygène jusqu’à 50 % de la puissance maximale aérobie. Cependant, à 60 % et 100 % de la puissance maximale aérobie, cette relation n’a pas été trouvée. Du repos jusqu’à 40 % de la puissance maximale aérobie, les valeurs du volume d’éjection systolique ont augmenté significativement (p < 0,05) entre chaque deux paliers successifs de l’exercice sous-maximal. De plus, nous avons relevé une augmentation significative du pouls d’oxygène (p < 0,05) et de la différence artérioveneuse en oxygène (p < 0,05) du repos jusqu’à l’exercice maximal.
Les mesures du débit cardiaque et du volume d’éjection systolique par méthode non invasive (bioimpédance) durant les exercices progressifs sous maximaux et maximaux sont reproductibles. Le pouls d’oxygène pourrait être un prédicteur de la différence artérioveneuse en oxygène au cours de l’exercice progressif sous-maximal (jusqu’à 50 % de la MAP) chez le sujet sain.